Si vous me suivez déjà sur les réseaux, vous savez que je suis une inconditionnelle du bien-manger. Je prône le 100% végétal, le bio (malgré tout ce que les mauvaises langues diront sur le bio …) et le respect de la saisonnalité. Vous savez aussi que je suis convaincue que bien se nourrir ne peut (et ne doit) rimer qu’avec plaisir et gourmandise. En bref, je me donne pour mission de vulgariser l’alimentation éthique avec une touche sexy dans l’assiette ! Jubiles & moi avons justement la même philosophie : faire du bien à sa santé, oui mais dans la joie et la bonne humeur !
Le kombucha, c’est quoi ?
Le kombucha est une boisson fermentée (donc vivante) et qui doit son nom à un champignon, une souche composée de bactéries et de levures. C’est une boisson pétillante et acidulée qui se boit nature ou aromatisée.
L’ingrédient de base est le thé (noir ou vert) que l’on infuse dans une eau filtrée et auquel on ajoute la souche de kombucha pour démarrer la fermentation. Celle-ci sera plus ou moins longue selon le goût désiré, entre 7 et 20 jours pour un kombucha plus ou moins doux ou acide. D’autres ingrédients viennent ensuite compléter la recette pour lui donner du pep’s : des morceaux ou du jus de fruits, de légumes, du sucre, etc. Le kombucha se décline à toutes les envies.
Consommer du kombucha, et des aliments fermentés en règle générale, c’est aussi une façon de lutter contre l’uniformisation des goûts (ce vers quoi l’industrie agro-alimentaire tend). Au contraire, la fermentation change les saveurs des aliments, certes les saveurs sont plus fortes mais aussi plus authentiques. Elle apporte des arômes supplémentaires, des textures, des odeurs d’une variété extraordinaire. Comme pour le vin ou le fromage, plus l’affinage est long, plus les molécules aromatiques se développent. Il en est de même pour le kombucha. Magique, non ?
J’aime beaucoup le consommer à l’heure de l’apéro pour une boisson originale, pétillante, et sans alcool. Mieux que les sodas des supermarchés … Le kombucha est une excellente alternative aux boissons trop sucrées. D’ailleurs, comme les autres aliments fermentés, on lui reconnaît certains atouts nutritionnels : une action bénéfique sur la flore intestinale et un renforcement du système immunitaire, notamment.
Alors, n’hésitez plus, ayez le réflexe « kombucha » la prochaine fois que vous aurez l’envie de craquer pour un soda trop sucré et bourré de calories vides.
Jubiles, c’est qui ?
Vous les connaissez ? Pas encore ? Et pourtant, Jubiles est une marque qui mérite d’être (re)connue. Derrière ce nom délirant, se cache une petite équipe qui a fait le choix de fabriquer du kombucha made in France en plein cœur de Paris. Le tout avec une éthique et un engagement sans faille.
Leurs ingrédients sont de qualité biologique et issus du commerce équitable. La marque recourt à des emballages biodégradables : chaque kombucha est à déguster dans la « veganbottle ». Autrement dit, une bouteille réalisée à partir des déchets de la canne à sucre et récupérés dans les industries du sucre ou du rhum. Ou comment valoriser les déchets d’autres industries : la boucle est bouclée. C’est ça (aussi) être une entreprise sociale et solidaire comme Jubiles.
Mon petit coup de cœur en tant que consommatrice ? Le message encourageant et valorisant que les équipes essaient de faire passer. Leur volonté est de sensibiliser le consommateur et de le convaincre d’adopter de nouveaux réflexes alimentaires. Leurs kombuchas sont légèrement sucrés, savoureux et s’adressent à tous, des plus convaincus aux plus sceptiques. Car oui, on peut se faire du bien tout en étant gourmands ! C’est là que Jubiles et La Véganista se retrouvent …
C’est la raison pour laquelle la marque a développé une gamme de 5 saveurs, de la plus traditionnelle (l’original au thé noir) aux plus glamours :
– thé vert, pomme et curcuma
– thé noir, citron vert et menthe
– thé vert, citron et gingembre
– thé vert, betterave et citron
On les retrouve sous deux formats : la petite bouteille de 25 cl pour celles et ceux qui n’ont pas envie de partager (« C’est mon kombucha, na ! ») et la grande bouteille de 75 cl pour les apéros entre amis.
Inviter le kombucha dans son quotidien, c’est un premier pas vers une alimentation saine et consciente. Un (petit) changement en entraînant toujours un autre, adopter cette boisson vertueuse peut être à l’origine d’une transition vers un mieux-manger. A titre personnel, ma transition alimentaire s‘est faite il y a plusieurs années vers le 100% végétal. Je me souviens que l’un des produits qui a initié ce grand changement a été le lait végétal (de soja). Quand je me suis aperçue que le lait animal n’était en rien indispensable (pire, il est même à éviter), d’autres changements sont survenus en résonnance à cette première prise de conscience.
Le retour aux aliments fermentés
Les trucs et astuces de nos grands-mères reviennent sur le devant de la scène, la lacto-fermentation en fait partie. Tout comme le kombucha, le fait de faire fermenter ses fruits et légumes leur confère des vertus nutritionnelles exceptionnelles. Mais pas seulement. C’est aussi un moyen de conservation écologique et économique (et puis, avouons-le, préparer ses conserves a un certain charme d’antan…).
La lacto-fermentation, de par son apport en bactéries, enrichit et diversifie le microbiote. Elle annule, par ailleurs, l’effet de certaines substances nocives, comme l’acide phytique présent dans les céréales et qui empêche l’assimilation du fer et du calcium. Elle augmente la biodisponibilité des minéraux présents dans les aliments, améliore leur digestibilité et l’assimilation par notre organisme. Enfin, les aliments fermentés stimulent la production de l’acide chlorhydrique tout en protégeant l’intégrité de la muqueuse de l’estomac.
Bref, vous l’aurez compris, se tourner vers les aliments fermentés, riches en (bonnes) bactéries est certes une tendance healthy. Mais également une preuve de bon sens pour ceux qui souhaitent préserver leur santé au naturel. Et vous, vous vous y mettez quand ?
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